Le Ginkgo biloba, aussi connu sous le nom de noyer du Japon, est originaire de Chine. Il est considéré comme un fossile vivant et appartient à la famille des Ginkgoaceae. Cet arbre peut atteindre 40 mètres de haut. Dans l’Extrême-Orient, il est vénéré et symbolise l’immuabilité, l’espoir, l’amour, la magie, l’intemporalité et la longévité. Le Ginkgo est également disponible sous forme de complément alimentaire en gélules.
En Chine, les graines du noyer japonais sont utilisées depuis des milliers d’années pour soigner les problèmes respiratoires, les troubles de la vessie et des reins, les problèmes digestifs et bien d’autres maux. Les feuilles du noyer japonais sont également utilisées en cosmétique, comme insecticide et comme engrais. Aujourd’hui, le ginkgo est également utilisé pour les troubles de la mémoire. Les recherches actuelles ne permettent pas de déterminer si les compléments alimentaires contenant du ginkgo jouent un rôle dans la perte de mémoire et les autres conséquences de la démence et de l’hémorragie cérébrale (1-5).
À ce jour, il n’existe pas d’études fiables portant sur l’application du ginkgo dans le traitement du cancer.
Des études préliminaires de petite envergure ont étudié si le ginkgo pouvait avoir un effet atténuant sur les effets secondaires des traitements anticancéreux, notamment ceux liés à la chimiothérapie.
Ces résultats proviennent toutefois d’études limitées et de faible qualité. Pour formuler des conclusions fiables, il est nécessaire de réaliser des recherches plus approfondies au travers d’études plus vastes et mieux structurées. »
Les études sur la prévention du cancer par le ginkgo sont très limitées et peu claires (9-11). Actuellement, il n’existe aucune preuve que le ginkgo aide à prévenir le cancer.
En général, le ginkgo est reconnu comme sûr. Les effets secondaires potentiels des compléments alimentaires contenant du ginkgo sont :
En raison de ses propriétés antioxydantes, le ginkgo pourrait, en théorie, diminuer l’efficacité des traitements oxydants comme la radiothérapie, le cyclophosphamide, le dacarbazine, les composés du platine, les anthracyclines, et certains antibiotiques antitumoraux comme la bléomycine et la mitomycine. Toutefois, entre la théorie et la pratique clinique, il y a une marge. À ce jour, il n’existe aucune preuve concrète de la pertinence clinique.
Dans des études de laboratoire, des interactions ont été décrites entre les compléments alimentaires contenant du ginkgo et :
Il y a toutefois une marge entre la théorie de laboratoire et la vie réelle. Il est donc conseillé d’être prudent lors de l’utilisation combinée de ces substances. À l’heure actuelle, il n’existe pas suffisamment de preuves pour imposer une restriction.