Le trèfle rouge (Trifolium pratense) est une plante riche en coumarines et en isoflavones (1).
Depuis des siècles, le trèfle rouge sert de fourrage pour les animaux. Il n’est pas intégré à l’alimentation humaine courante mais est disponible sous forme de compléments alimentaires. Il se présente en capsules, comprimés, liquides concentrés ou crèmes (3).
Il existe de grandes différences entre les études, ainsi qu’entre les résultats qu’elles mesurent. Il est donc difficile de tirer des conclusions scientifiques claires.
Les recherches sur l’utilisation du trèfle rouge dans le cadre du cancer (et de ses traitements) sont principalement réalisées sur des animaux ou des cultures de cellules en laboratoire. Elles visent à étudier la capacité du trèfle rouge à atténuer les symptômes hormonaux liés à des cancers hormono-sensibles, comme les bouffées de chaleur induites par les traitements chez les femmes préménopausées.
Une petite étude menée sur 36 hommes atteints d’un cancer de la prostate a examiné si la prise de suppléments à base de trèfle rouge, pendant les quelques semaines précédent une intervention chirurgicale, avait un effet sur l’apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses de la prostate.
À ce jour, il n’existe aucune preuve chez l’humain que les compléments à base de trèfle rouge soient utiles dans le traitement du cancer.
Une petite étude menée auprès de 38 personnes atteintes d’un cancer du sein a examiné si le trèfle rouge pouvait atténuer certains effets secondaires des traitements contre le cancer (tels que la radiothérapie ou la chimiothérapie), notamment les bouffées de chaleur.
Ces études doivent être confirmées par des recherches de plus grande envergure et méthodologiquement robustes avant que l’on puisse en tirer des conclusions définitives.
Les recherches scientifiques qui concernent l’effet du trèfle rouge dans la prévention du cancer repose principalement sur des études observationnelles. Celles-ci ne permettent pas d’établir de lien de causalité.
Ces études doivent être confirmées par des recherches de plus grande envergure et méthodologiquement rigoureuses avant que l’on puisse en tirer des conclusions fiables.
Le trèfle rouge est généralement considéré comme sûr.
De manière générale, les compléments de trèfle rouge entraînent peu d’effets secondaires. La dose journalière considérée comme sans risque est estimée entre 40 et 80 mg (3).
Les effets indésirables possibles sont :