Examens de dépistage et diagnostic du cancer de l’utérus. Informez-vous sur les différentes options disponibles.
Le médecin généraliste ou le gynécologue effectue un frottis. Celui-ci consiste à prélever des cellules qui se trouvent à la surface du col de l’utérus. Ces cellules sont ensuite examinées en laboratoire.
Si vous avez entre 25 et 29 ans, l’échantillon est examiné pour détecter la présence de cellules anormales. Si des cellules anormales sont trouvées, le même échantillon est immédiatement testé pour la présence du virus du papillomavirus (HPV).
Si vous avez entre 30 et 64 ans, la procédure est inversée. L’échantillon est examiné pour détecter la présence du papillomavirus (HPV). Si le virus est détecté, le même échantillon est immédiatement testé pour détecter la présence de cellules anormales.
Le dépistage est également recommandé même :
En Wallonie et en Flandre
Les personnes concernées reçoivent une invitation en temps utile (tous les 3 ans entre 25 et 29 ans ; tous les 5 ans entre 30 et 64 ans) à participer à ce dépistage.
Elles doivent alors prendre rendez-vous chez leur médecin pour un frottis du col de l’utérus. Le prélèvement et l’analyse sont gratuits. Seul le ticket modérateur de la consultation doit être pris en charge par la personne.
Plus d’info :
A Bruxelles
Il n’y a pas d’invitation à l’heure actuelle (mai 2025).
Les personnes concernées à partir de 25 ans sont invitées à consulter leur médecin généraliste ou leur gynécologue.
Plus d’info : Bruprev
La biopsie (prélèvement de tissus suspects) est le seul examen qui permet de confirmer le diagnostic de cancer du col de l’utérus. Pour ce faire, le médecin utilise un colposcope.
Un colposcope est une sorte de microscope à loupe binoculaire qui permet l’agrandissement nécessaire pour examiner en détail les parois du vagin et du col de l’utérus. Lors de cet examen, le médecin (gynécologue) badigeonne le col de l’utérus avec des colorants spéciaux (de l’acide acétique et une solution à base d’iode). Ces colorants étant absorbés par les cellules anormales, le médecin pourra mieux les distinguer.
Ensuite, avec une pincette spéciale, appelée biotome, le médecin prélève des fragments de tissus (biopsie) destinés à un examen microscopique.
Ils visent à détecter le degré d’extension du cancer du col de l’utérus et à savoir si le cancer a envahi de proche en proche d’autres organes (comme la vessie ou le rectum) ou présente des métastases à distance.
Il s’agit de :
Des professionnels pour répondre à toutes vos questions sur le cancer