Il existe plusieurs types de cancers du sein. Afin de choisir les traitements les plus adaptés, il faut déterminer très précisément le type de cancer, son degré d’extension et son caractère plus ou moins agressif.
On classe les types de cancers du sein en fonction :
Il se développe dans les canaux qui transportent le lait (canaux galactophores) des glandes jusqu’au mamelon. Les cellules cancéreuses n’envahissent pas encore les tissus environnants. Il y a peu de risque qu’à ce stade, ce cancer se propage vers les ganglions lymphatiques ou vers d’autres organes du corps. Il doit cependant être pris en charge rapidement, avant qu’il ne devienne infiltrant.
Il prend naissance dans les canaux qui transportent le lait (canaux galactophores) et s’est déjà propagé au tissu mammaire avoisinant. Il y a un risque d’envahissement des ganglions lymphatiques et d’autres parties du corps.
C’est le cancer du sein le plus fréquent. Il représente 70 à 80% des diagnostics.
Il prend naissance dans un lobule du sein (les glandes qui produisent le lait) et s’est propagé aux tissus avoisinants. Un risque d’envahissement des ganglions lymphatiques et d’autres parties du corps est présent.
C’est le second cancer le plus fréquent dans le sein, avec 10 à 15% des diagnostics. Il survient essentiellement chez les femmes de 45 à 55 ans.
Il se développe à l’intérieur des lobules (les glandes qui produisent le lait). Les cellules anormales restent dans les lobules sans envahir les tissus avoisinants. Plusieurs lobules dans un ou dans les deux seins peuvent être atteints en même temps. Ce type d’anomalie augmente le risque de développement ultérieur d’un cancer invasif. Les femmes porteuses de ces anomalies bénéficient d’une surveillance spécifique.
C’est une forme rare mais particulièrement agressive de cancer du sein. Il représente moins de 5% de tous les cancers du sein. Le CIS est souvent détecté à un stade avancé. Il se développe beaucoup plus rapidement que les autres cancers du sein (parfois en quelques semaines). Au moment du diagnostic, un CIS s’est souvent déjà propagé aux ganglions. C’est pourquoi la survie des femmes atteintes d’un cancer inflammatoire du sein est moins bonne que pour les autres formes de cancer.
Le cancer du sein triple négatif représente environ 10% de tous les cancers du sein. Il peut atteindre des femmes plus jeunes (avant 50 ans), est plus agressif avec un risque de récidive plus élevé que la moyenne.
Lors du diagnostic, le tissu cancéreux est analysé. On vérifier la présence ou l’absence de 3 types de récepteurs à la surface des cellules :
Pour envisager un traitement par l’hormonothérapie ou une thérapie ciblée, il faut que les récepteurs spécifiques à ces traitements soient présents au niveau des cellules cancéreuses. Le traitement va alors bloquer ces récepteurs et perturber la multiplication de ces cellules.
Les cellules cancéreuses des cancers du sein triple négatifs ne présentent pas ces trois récepteurs. De ce fait, les traitements spécifiques par hormonothérapie ou dirigés contre le récepteur HER2 ne sont pas utilisés face à ce type de cancer.
Regardez notre webinaire sur le cancer du sein triple négatif
Le sein (ou glande mammaire) est constitué de lobules (ou lobes glandulaires) entourés de tissu adipeux (graisse) et de tissu fibreux. Les lobules produisent le lait. Les canaux galactophores collectent et transportent le lait jusqu’au mamelon.