Le tabac est la principale cause évitable de cancer. Dans un monde sans tabac, il y aurait un tiers de cancers en moins !
Les fumeurs sont les premières victimes, mais le tabagisme passif augmente aussi les risques chez les non-fumeurs.
Lorsqu’il est chiqué ou pris sous forme de snuss, le tabac favorise le développement de cancers au niveau de la bouche.
8 à 9 cancers du poumon sur 10 atteignent des fumeurs ou des ex-fumeurs.
Le cancer du poumon est rare chez les non-fumeurs. Mais s’ils sont exposés au tabagisme passif, leur risque de cancer du poumon s’accroit de 20%.
Le tabac augmente aussi le risque de cancers de la région de la tête et du cou (p.ex. larynx et œsophage), de l’estomac, de l’intestin, du foie, du pancréas, du rein, de la vessie, du sein, du col de l’utérus…
Associé à un excès d’alcool, le tabac accroît très fortement le risque de cancer de la région de la tête et du cou (bouche, gorge, cordes vocales, œsophage…).
N’oubliez pas que toutes les fumées contiennent des goudrons cancérigènes (cannabis, encens…)
En savoir plus sur les mesures de prévention contre le tabac
Une exposition excessive aux rayons du soleil et une utilisation intensive du banc solaire représentent les principales causes de l’apparition d’un cancer de la peau.
Les cancers de la peau sont les cancers les plus fréquents (tous cancers confondus : invasifs et non invasifs). Un Belge sur 5 est atteint par un cancer de la peau avant l’âge de 75 ans.
En savoir plus que les mesures de prévention contre les UV
L’alcool serait responsable de 3 à 10% des décès par cancer. L’alcool augmente le risque de cancer du sein, du gros intestin (cancer colorectal), de la bouche, de la gorge et des cordes vocales (pharynx et larynx), du foie, de l’œsophage…
Alcool et tabac multiplient leurs effets cancérigènes respectifs.
Avec moins d’un verre par jour, on parlera d’un risque faible. Plus la consommation augmente, plus le risque est important. Le risque dépend de la quantité totale d’alcool consommée, quel que soit le type de boisson (vin, bière, apéritif ou alcool fort).
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Viande rouge et charcuterie
La consommation de viande rouge, et surtout celle de viandes préparées (haché et charcuterie) augmente le risque de cancer. Ce risque est avéré pour les cancers du gros intestin (cancer colorectal) chez l’homme et chez la femme. Par ailleurs, les viandes préparées ont une influence probable sur le risque de cancer de l’estomac.
La viande rouge désigne toutes les viandes à l’exception des volailles.
Les viandes préparées (haché et charcuterie) sont particulièrement à risque. Elles contiennent davantage de substances cancérigènes, comme le sel et les nitrites ajoutés lors de leur préparation.
Le mode de cuisson joue également un rôle dans la formation de substances cancérigènes. C’est le cas des techniques de fumage ou des cuissons à plus de 200° (rôtir, frire, cuisson au barbecue).
Sel
La consommation de sel et d’aliments salés augmente le risque de cancer de l’estomac. Une forte concentration en sel agit comme une substance mordante et attaque la muqueuse de l’estomac.
En savoir plus sur les mesures de prévention pour une bonne alimentation
Le surpoids (IMC > 25) et l’obésité (IMC > 30) augmentent le risque de différents cancers. Une circonférence abdominale trop importante, due à l’accumulation de graisse à ce niveau, augmente également ce risque, même chez les personnes qui ne sont pas en surpoids.
Le surpoids et l’obésité augmentent le risque de cancer colorectal, du sein (après la ménopause), de certaines formes de cancer de l’œsophage, du pancréas, de l’utérus, du foie et des reins et probablement aussi des cancers de la vésicule biliaire, des ovaires, de la prostate et de l’estomac.
La sédentarité et la manque d’activité physique augmentent également le risque de certains cancers (côlon, sein avant et après la ménopause et endomètre càd utérus).
En savoir plus sur les mesures de prévention contre le surpoids, l’obésité, la sédentarité et le manque d’activité physique
Les polluants d’origine physique ou chimique, surtout en milieu professionnel seraient responsables de 4% de toutes les tumeurs malignes (7% chez les hommes et 1% chez les femmes).
Parmi ces polluants on trouve : les radiations ionisantes (par exemple, les rayons X utilisés en radiologie), le radon, l’amiante, le benzène, les dioxines (qui agissent comme des perturbateurs endocriniens), certains pesticides, fongicides ou biocides (en cas d’exposition professionnelle).
Les particules fines émises par les moteurs diesel augmenteraient légèrement le risque de cancer à long terme.
En savoir plus sur les mesures de prévention contre les polluants physiques et chimiques
Les infections par certains virus et certaines bactéries sont responsables de certains cancers.
Par exemple :
Nos cellules se divisent à longueur de vie pour maintenir le bon fonctionnement de nos organes. Lors de chaque division cellulaire, des erreurs peuvent se produire au niveau de l’ADN et nous savons que ces erreurs (mutations) peuvent en s’accumulant déclencher un cancer. Les multiples mécanismes qui nous protègent de ces « accidents » s’altèrent avec l’âge. Autrement dit, pour la plupart des cancers, le risque augmente avec l’âge. Environ 60% des cancers atteignent des personnes âgées de 65 ans ou plus.
Les personnes guéries d’un cancer ou ayant reçu certains traitements médicaux peuvent présenter ultérieurement un risque accru de développer un nouveau cancer. Ces personnes seront suivies au cas par cas en fonction de leur risque particulier.
Plusieurs cancers peuvent survenir dans une même famille. Il est parfois difficile de déterminer si cette prédisposition familiale est due au hasard, à un mode de vie à risque partagé par les personnes de la famille, à un facteur héréditaire transmis par les gènes d’une génération à l’autre, ou par un mélange de ces différents facteurs.
Par contre, 5 à 10% des cancers sont clairement et fortement influencés par l’hérédité.