En 2024, comme chaque année depuis 35 ans, le Camp Tournesol de la Fondation contre le Cancer offre une semaine de détente et de découverte à une cinquantaine d’enfants et adolescents atteints de cancer. Cette année, c’est une invitée de marque qui est venue leur rendre visite : Sa Majesté la Reine Mathilde, marraine de la Fondation qui fête ses 100 ans cette année, a souhaité aller à la rencontre de ceux que la maladie empêche de partir en vacances.
Le camp Tournesol a lieu cette année du lundi 1er juillet au dimanche 7 juillet, au magnifique Domaine Val d’Arimont à Malmedy, avec pour thème « les Jeux Olympiques ».
Visite Royale
La Reine est arrivée au Camp Tournesol à 10.30 ce 2 juillet. Accueillie par Bruno Colmant, CEO de la Fondation contre le Cancer, elle a tout d’abord eu l’occasion de partager un moment d’échange avec les deux co-présidents de la Fondation et l’équipe organisatrice du camp. Au cours de cet échange, elle a pu découvrir le fonctionnement et les spécificités de ce camp de vacances exceptionnel.
La Reine a ensuite rencontré quelques membres du groupe des ados âgés de 15 à 18 ans.
Pendant ce temps, les enfants préparaient l’ouverture de leurs Olympiades, et l’arrivée de la Reine pour inaugurer leur cérémonie. Celle-ci se déroulera en présence de Vincent Vanasch, le gardien de but des Red Lions, notre équipe nationale de Hockey sur gazon qui représentera la Belgique aux Jeux Olympiques de cet été à Paris.
Le coup d’envoi a ensuite été donné par Sa Majesté qui a allumé la flamme et déclaré les olympiades ouvertes.
Sa Majesté a ensuite visité l’infirmerie et eu un moment de partage avec l’équipe médicale avant de participer aux activités avec les petits.
Cette belle visite s’est clôturée sur une photo souvenir, et une chorégraphie des enfants avant le départ de Sa Majesté.
« C’est pour nous un grand privilège d’avoir pu cette année bénéficier du Haut patronage de Sa Majesté, et un immense honneur de la recevoir au Camp Tournesol. Cette semaine offerte aux enfants s’inscrit dans notre troisième mission, celle de l’accompagnement des malades et de leurs proches. C’est l’occasion d’attirer l’attention sur cette mission et de remercier tous ceux qui s’engagent à nos côtés pour la mener à bien » Bruno Colmant CEO ai – Fondation contre le Cancer
Bougez, c’est bon pour la santé !
Au cours de cette semaine, les enfants profitent d’activités variées, adaptées à leur âge et à leur suivi médical. Cette édition a pour thème “les jeux Olympiques”. Une occasion d’aborder avec les enfants l’importance de l’activité physique, même pendant les traitements.
Diverses activités sont prévues avec un temps fort marqué par l’initiation au Hockey proposée par Vincent Vanach, le gardien de but de l’équipe Belge de hockey sur gazon, ce mardi 2 juillet.
Enfin, un spectacle conçu par et pour les enfants clôturera cette belle semaine.
Pendant ce temps, les traitements continuent
Pendant cette semaine de répit, les jeunes oublient l’ambiance de l’hôpital, tout en continuant de bénéficier de leurs traitements au sein du camp, grâce à la présence de membres du personnel de plusieurs services d’oncologie pédiatrique.
Tout est mis en œuvre pour que le camp soit un moment de détente et de plaisir malgré les traitements. Et c’est parfois un véritable défi pour les accompagnateurs, qui assurent la prise en charge médicale jour et nuit : transfusion de sang et plaquettes, chimiothérapie, attention particulière aux risques d’infection…
Les cancers chez l’enfant en Belgique
En Belgique, et fort heureusement, les cancers de l’enfant (<15 ans) sont rares (moins de 1 % de la totalité des cancers). En 2021, on a dénombré 335 nouveaux cas chez des enfants entre 0 et 14 ans. (*) Les formes de cancer les plus fréquentes restent les leucémies, les tumeurs du cerveau et du système nerveux central et les lymphomes (cancers des ganglions) et, qui représentent plus de la moitié des cancers chez l’enfant. Au cours des 40 dernières années, le pourcentage de guérisons s’est sensiblement amélioré. Actuellement, plus de 80 % des enfants atteints de cancer peuvent être guéris, contre moins de 50 % avant les années 70. De quoi laisser entrevoir un avenir plein d’espoir !
(*) Fondation Registre du Cancer, Bruxelles, 2023
