Description du projet
- Titre du projet : Harnessing autophagy in the tumor microenvironment for the improvement of radiation mediated anti-tumor immunity
- Année de sélection : 2018
- Institution : KU Leuven
- Montant octroyé : 319 000 €
- Durée du financement : 3 ans
La résistance à l’immunothérapie, seule ou combinée à une radiothérapie, n’est pas toujours due aux seules cellules cancéreuses. Les cellules environnantes peuvent également en être responsables. Une augmentation, dans le lit tumoral, du nombre de lymphocytes T cytotoxiques actifs (également dénommés CTL), capables de reconnaître et de tuer les cellules tumorales, est souhaitée. Or, les cellules endothéliales ont une influence sur l’attrait et l’activité des CTL, et peuvent ainsi améliorer l’efficacité de l’immunothérapie.
Notre projet cible un processus intracellulaire appelé autophagie qui favorise la croissance des cellules. Ce processus est augmenté dans les cellules tumorales. Des études précliniques montrent que l’inhibition, génétique ou pharmacologique (chloroquine), de l’autophagie dans les cellules endothéliales ralentit la croissance de la tumeur. De surcroît, nous avons observé qu’un blocage ciblé de l’autophagie va de pair avec un nombre accru de CTL dans le lit tumoral et une diminution de l’expression de PD-L1 (NDLR : PD-L1 est une protéine transmembranaire impliquée dans l’inhibition de la réponse immunitaire des CTL) dans les vaisseaux sanguins tumoraux.
Ce rôle de l’autophagie dans les cellules endothéliales dans l’interaction avec les CTL médiée par la PD-L1 n’a encore jamais été mis en évidence et c’est pourquoi nous souhaitons l’étudier. Nous vérifierons si l’inhibition de l’autophagie dans les cellules endothéliales renforce l’action des CTL et, ainsi, favorise la réponse immunitaire à un traitement par immunothérapie associée ou non à une radiothérapie.