Description du projet
- Titre du projet : AcCEPT: adaptive cost effective proton therapy
- Année de sélection : 2018
- Institution : KU Leuven
- Montant octroyé : 180 000 €
- Durée du financement : 4 ans
La protonthérapie permet de mieux épargner les tissus sains que la radiothérapie traditionnelle (photons). En effet, les photons perdent progressivement leur énergie tout au long des tissus qu’ils traversent, en y causant des dégâts. Par contre, les protons libèrent la plus grande partie de leur énergie précisément là où ils s’arrêtent. D’où l’importance de savoir avec énormément de précision où se trouve la tumeur, et de faire en sorte que les protons s’y arrêtent, afin que la libération d’énergie se produise au bon endroit.
La position de ce pic de relargage d’énergie (appelé pic de Bragg) est sensible à divers facteurs parmi lesquels les variations anatomiques. Le défi que cela représente est colossal, a fortiori dans le traitement radiothérapeutique du cancer du poumon, étant donné les mouvements respiratoires et les variations consécutives au traitement (régression de la tumeur).
L’incertitude au sujet de la position du pic du faisceau de protons peut être prise en considération dans un plan de traitement en élargissant la zone de relargage d’énergie, mais dans ce cas on endommage davantage de tissus sains et l’avantage physique des protons est alors perdu.
Idéalement, les plans de traitement devraient être corrigés au quotidien sur la base des données anatomiques du jour, mais en pratique, c’est difficilement réalisable. Le but de ce projet est de trouver un équilibre optimal entre ces deux approches.