Les cancers de la peau non-mélanomes sont des cancers de la peau non-invasifs.
Les deux formes les plus fréquentes sont le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire. Il existe d’autres cancers de la peau non-mélanomes qui sont très rares.
Le carcinome basocellulaire se développe dans les cellules basales de l’épiderme. Il croît très lentement et ne donne presque jamais naissance à des métastases. Il est la forme la moins dangereuse de cancer cutané. Néanmoins, un carcinome basocellulaire nécessite un traitement approprié, faute de quoi il peut s’étendre en profondeur et atteindre les tissus situés sous la peau. Dans ce cas, les chances de guérison diminuent et le traitement devient beaucoup plus difficile.
Le carcinome spinocellulaire – se développe à partir des kératinocytes de l’épiderme. Le carcinome spinocellulaire se développe le plus souvent sur des lésions précancéreuses telle qu’une kératose actinique.
Sa croissance est plus rapide que celle du carcinome basocellulaire. En l’absence de traitement, il peut métastaser. En cas de traitement précoce, les chances de guérison sont toutefois très favorables.
Notre peau est constituée de trois couches :
L’épiderme est constitué à 85% de kératinocytes de deux types : les cellules basales et les cellules pavimenteuses. Les cellules basales de la couche profonde de l’épiderme sont capables de se diviser pour former les nouvelles cellules cutanées. Ces cellules vont migrer vers la surface en changeant de forme. Au départ, elles sont rondes ou ovales, ensuite elles deviennent plus anguleuses et par après, elles s’aplatissent (cellules pavimenteuses). Des cellules pigmentaires (ou mélanocytes) se trouvent également dans l’épiderme.
Le derme est constitué de tissu conjonctif, également appelé tissu de soutien. On y trouve notamment : des glandes sudoripares (qui produisent la sueur), des follicules pileux associés à des glandes sébacées (qui sécrètent le sebum), des vaisseaux sanguins et lymphatiques, ainsi que des terminaisons nerveuses.
L’hypoderme est constitué de tissu conjonctif lâche richement vascularisé qui contient, selon les endroits, plus ou moins de tissu adipeux (graisse). Il sert d’interface entre le derme et les structures situées en dessous de lui comme les muscles et les tendons.
La peau protège l’organisme, par exemple vis-à-vis des infections et des rayons ultraviolets (UV).
Elle permet de percevoir des signaux en provenance de notre environnement : les nerfs cutanés transmettent les stimuli douloureux, sensitifs et thermiques vers le cerveau qui transforme ces stimuli en sensations.
Enfin, la peau joue un grand rôle dans la régulation de la température corporelle notamment grâce aux glandes sudoripares (éliminent la chaleur) et aux poils (protègent du froid en immobilisant l’air).