Bien que les personnes de tous âges puissent développer une tumeur cérébrale, ces cancers sont surtout fréquents chez les enfants ainsi que chez les personnes âgées.
On remarque une plus grande proportion d’hommes qui développent un cancer du cerveau. Ce n’est toutefois pas le cas pour toutes les tumeurs cérébrales. Par exemple, le méningiome est plus fréquent chez les femmes.
Il semble que l’exposition, à la maison ou au travail, à des solvants, pesticides, produits pétroliers, dérivés du caoutchouc ou chlorure de vinyle augmente le risque de développer une tumeur cérébrale. Ces données doivent toutefois encore être confirmées.
Environ 5% des tumeurs cérébrales peuvent être liées à des facteurs génétiques ou héréditaires comme : le syndrome de Li-Fraumeni, la neurofibromatose, le syndrome du carcinome basocellulaire névoïde, la sclérose tubéreuse, le syndrome de Turcot et la maladie de von Hippel-Lindau. D’autres facteurs héréditaires éventuels sont toujours à l’étude.
Il a été démontré qu’un traitement antérieur du cerveau ou de la tête par des radiations ionisantes, y compris les rayons X, constitue un facteur de risque de tumeur cérébrale.
Certaines études ont montré un lien entre un traumatisme crânien et le méningiome. Des antécédents de crises d’épilepsie ont également été associés aux tumeurs cérébrales. Comme une tumeur cérébrale peut provoquer des crises d’épilepsie, on ne sait pas si les crises d’épilepsie augmentent le risque de tumeurs cérébrales, si les crises surviennent à cause de la tumeur ou si les médicaments contre les crises d’épilepsie augmentent le risque.
Certaines études semblent indiquer que les composés N-nitrosés alimentaires peuvent augmenter le risque de tumeurs cérébrales chez l’enfant et l’adulte. Ces composés se forment à partir des nitrites ou des nitrates présents notamment dans les charcuteries, la fumée de cigarette et certains produits cosmétiques. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires avant de pouvoir établir un lien définitif.
La plupart des études évaluant le rôle des champs électromagnétiques, tels que ceux générés par les lignes électriques ou l’utilisation des téléphones portables, ne montrent actuellement aucun lien avec un risque accru de développer une tumeur cérébrale chez les adultes. Des études sont toutefois toujours en cours pour évaluer le risque éventuel à long terme.