Le tabac est le premier facteur de risque de cancer du poumon. On estime que plus de 8 cancers du poumon sur 10 sont causés par le tabagisme. Les fumeurs ont un risque 20 fois plus élevé de développer un cancer du poumon que les non-fumeurs.
Les facteurs suivants influencent ce risque :
Pour les non-fumeurs, le tabagisme passif (être régulièrement exposé à la fumée de tabac ambiante) augmente le risque de cancer pulmonaire de ± 30%. L’impact du tabagisme passif est d’autant plus grand que les individus exposés sont jeunes (comme les enfants de parents fumeurs).
La pipe, le cigare, les cigarettes aux herbes, le cannabis, le houka, le tabac à priser ainsi que les cigarettes à faible teneur en goudron et les cigarettes à faible teneur en nicotine augmentent aussi le risque de développer un cancer du poumon.
Toute action d’aspirer une substance autre que l’air (fumer, vapoter, fumer la chicha, etc.), même sans tabac, peut endommager progressivement les poumons et augmenter le risque de développer ultérieurement un cancer bronchique.
Même si la cigarette électronique (vapotage) semble moins nocive que le tabac, elle n’est pas sans risque et ses effets à long termes ne sont pas encore connus. Différentes études suggèrent que le cannabis fumé augmente également le risque de cancer du poumon.
Le radon est un gaz radioactif naturellement présent dans les sols et les roches. Sa concentration varie fortement d’une région à l’autre, en fonction de la nature du sous-sol. Incolore et inodore, il peut s’infiltrer dans les habitations. Il serait à l’origine de 7% des cancers du poumon dans notre pays.
Le risque dépend de la quantité de radon à laquelle on est exposé et de la durée de l’exposition. L’effet du radon sur la santé est encore plus important chez les fumeurs.
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L’amiante est un minéral naturel composé de fibres très fines. Elle a été largement utilisée dans la construction et l’industrie en raison de ses propriétés physiques (résistance au feu, isolation thermique et acoustique).
Toutes les variétés d’amiante sont cancérigènes. L’inhalation chronique des fibres ou de la poussière d’amiante augmente fortement le risque de développer un cancer du poumon ou de la plèvre (mésotheliome). Les professionnels manipulant des composés à base d’amiante sont particulièrement exposés.
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L’exposition prolongée à la pollution atmosphérique par les particules fines comme, par exemple, celles provenant des gaz d’échappement des moteurs diesel, augmente le risque.
L’exposition prolongée à certains produits chimiques en milieu de travail augmente le risque de cancer du poumon. L’effet de ceux-ci est encore plus important chez les fumeurs.
Ces produits sont par exemple :
Certaines familles semblent plus touchées que d’autres par le cancer du poumon sans qu’une mutation génétique n’ait été retrouvée. Ceci peut être dû aux comportements familiaux transmis de génération en génération, comme par exemple le tabagisme.