Allaiter

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Allaiter réduit le risque de cancer du sein

Vous venez d’être maman ? Si vous allaitez votre bébé pendant une période prolongée, vous diminuez votre risque de développer un cancer du sein. Plus longtemps vous allaitez, plus vous êtes protégée.

De plus, le lait maternel contient tout ce dont votre nouveau-né a besoin pour bien grandir et le protège pendant ses premiers mois de vie contre les maladies courantes de l’enfance. Les enfants nourris au sein ont également moins de risques de développer certaines maladies plus tard dans leur vie.

Pourquoi l’allaitement protège-t-il du cancer du sein ?

Allaiter réduit le risque de cancer du sein, ce qui est un fait avéré, bien que le mécanisme exact de cet effet protecteur ne soit pas entièrement connu. Cette protection peut s’expliquer par le fait que pendant l’allaitement, la femme est moins exposée à certaines hormones qui peuvent favoriser le développement d’un cancer du sein.

Contre le risque de cancer du sein, les professionnels de la santé conseillent d’allaiter pendant au moins six mois à un an ou plus après chaque naissance. Chaque nouvelle période d’allaitement de 12 mois diminue votre risque de cancer du sein de 4% environ.

D’autre part, un allaitement prolongé aide à retrouver plus vite le poids d’avant la grossesse et réduit durablement la prise de poids. Les femmes qui, plus jeunes, ont allaité leurs enfants risquent moins d’être en surpoids ou obèses. Or, le surpoids et l’obésité constituent aussi un risque de développer certains cancers, dont le cancer du sein.

Que se passe-t-il si vous n’allaitez pas ?

Il se peut que vous ne souhaitiez pas, ou ne puissiez pas allaiter, même pendant une courte période. Cela ne veut pas dire que vous développerez un cancer du sein plus tard. Cette recommandation est une situation idéale pour diminuer votre risque de cancer du sein. Mais d’autres habitudes saines peuvent aussi vous aider, comme éviter de boire de l’alcool et ne pas fumer.

Pour en savoir plus sur l’allaitement, consultez votre pédiatre, votre gynécologue ou votre médecin généraliste.

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