Les champs électromagnétiques sont présents partout dans notre quotidien. Ils sont générés par des phénomènes naturels produits par le soleil, la terre, les orages ou même par notre corps.
Les champs électromagnétiques d’origine humaine (ou “artificiels”) sont émis par des sources de fréquence très basse (lignes électriques, câblages, appareils électroménagers, etc.) ou de haute fréquence (ondes radio, ondes de télévision, Wifi, téléphonie mobile, etc.) et sont donc générés pour et par les activités quotidiennes de l’homme.
Le rayonnement électromagnétique est un transfert d’énergie qui se déplace à une vitesse proche de celle de la lumière, sous forme d’ondes (magnétiques et électriques). Les ondes électriques et magnétiques forment des “vagues” invisibles à l’œil nu (oscillations) qui progressent régulièrement et en alternance dans l’environnement.
Les ondes du champ électromagnétique se mesurent selon leur fréquence et leur longueur d’onde. C’est la fréquence qui sert de base pour distinguer les rayons électromagnétiques ionisants des rayons non-ionisants.
Les études scientifiques ont clairement montré que la consommation de viande rouge et de viande préparée (hachis, charcuterie) augmentait le risque de développer un cancer colorectal (du gros intestin). Une association entre la consommation de viande transformée et un risque de cancer de l’estomac a également été observée. Il existe également des données indiquant un lien avec le cancer du pancréas et le cancer de la prostate, de l’œsophage, du foie, et du poumon. De plus, la consommation de viande rouge augmente les risques de maladies cardiovasculaires.
Il s’agit de toutes les viandes à l’exception des volailles. Cela comprend les viandes de bœuf, veau, porc, agneau, gibier, cheval, etc.
La viande transformée est de la viande ayant subi un processus de salaison, maturation, fermentation, fumaison ou autre, dans le but de rehausser sa saveur ou d’améliorer sa conservation. Ces procédés ajoutent à la viande des substances cancérigènes comme le sel et les nitrites, carcinogène prouvé.
La cuisson de la viande à haute température (>200°) génère des hydrocarbures aromatiques polycycliques qui sont hautement cancérigènes. Rôtir, frire ou cuire au barbecue est donc déconseillé.
La pollution de l’air extérieur et intérieur est un facteur de risque de cancer. Elle varie selon le lieu, l’habitation, la saison, la température, la proximité des sources de pollution, l’humidité… La proportion de cancers générés par la pollution de l’air extérieur est estimée entre 2 et 4%.
La pollution de l’air intérieur a également un impact sur notre santé. Nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des espaces clos ou mi-clos. On estime que l’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur. Il est contaminé par des composés organiques volatiles, des gaz, des vapeurs provenant de nombreux produits qui composent notre habitat (bougies, encens, produits d’entretien, fumée de cigarette, peintures, colles, appareils de chauffage, engrais pour plantes, désodorisants, radon dans certaines régions du pays, etc.). Certains sont cancérigènes. Les polluants cancérigènes altèrent l’ADN et conduisent à des mutations pouvant entraîner le développement de cancers, principalement au niveau du poumon. La pollution de l’air pourrait aussi avoir une influence sur le cancer de la vessie.
On estime que l’exposition à la pollution de l’air sur de longues périodes, même à de basses concentrations, a plus d’impact qu’une exposition ponctuelle lors de pics de pollution.
Les principaux polluants de l’air extérieur et intérieur sont :
En cas de pic de pollution :
Hors pic de pollution :
L’amiante est un minéral naturel composé de fibres très fines. Elle a été largement utilisée dans la construction et l’industrie en raison de ses propriétés physiques (résistance au feu, isolation thermique et acoustique).
Toutes les variétés d’amiante sont cancérigènes. L’inhalation des fibres ou de la poussière d’amiante, particulièrement dans le cadre d’une exposition professionnelle ou pour les proches de personnes travaillant au contact de l’amiante, peut provoquer des maladies graves telles que l’asbestose (qui entraîne une diminution de la capacité respiratoire), le cancer du poumon, le mésothéliome (cancer de la plèvre ou du péritoine), le cancer du larynx, le cancer de l’ovaire, le cancer du pharynx, le cancer de l’estomac et du colon rectum.
Depuis 1998, l’utilisation et le recyclage de l’amiante et des matériaux contenant de l’amiante sont interdits dans notre pays.
Même si son utilisation est interdite depuis plus de 20 ans, l’amiante est encore largement présente dans nos bâtiments et habitations. On la retrouve dans les tôles ondulées, les bacs à fleurs, les tuyaux d’évacuation, l’isolation des tuyaux de chauffage, l’isolation des appareils électroménagers, … Mais il n’y a aucune raison de paniquer !
Il n’y a aucun danger particulier tant que les matériaux en question restent intacts et en bon état. Les fibres d’amiante y sont en effet emprisonnées et ne peuvent pas s’échapper dans l’environnement.
La présence d’amiante n’est pas nécessairement dangereuse. Il n’y a risque d’inhalation que lorsque les fibres d’amiante se détachent des matériaux qui les contiennent. Ce type de situation peut se présenter lors de travaux (fraisage, sciage, ponçage) ou lorsque les matériaux contenant de l’amiante se désagrègent.
Un matériau contenant de l’amiante doit donc être éliminé lorsqu’il est endommagé ou corrodé.
Dans certains cas, il est possible d’éliminer soi-même des matériaux contenant de l’amiante. Ceci suppose toutefois de respecter strictement des mesures de sécurité. Voici les précautions à respecter dans ce cas :
Veillez aussi à respecter les mesures en vigueur pour l’élimination des déchets contenant de l’amiante (voir ci-dessous).
Si l’opération de désamiantage est trop importante, complexe ou dangereuse pour la réaliser soi-même, chargez-en une entreprise spécialisée dans la démolition et l’élimination de déchets contenant de l’amiante. Les adresses de ces entreprises sont disponibles sur le site Web du SPF Santé.
L’amiante et les matériaux contenant des fibres ou de la poussière d’amiante doivent être entreposés et transportés dans un conditionnement hermétique spécial. Celui-ci doit être résistant aux chocs et aux déchirures. Les déchets seront ensuite traités conformément aux dispositions en vigueur dans la région concernée. Les dispositions légales varient d’une région à l’autre. Il peut même y avoir des différences entre les communes.
Pour savoir si ce type de déchet est admis, et à quelles conditions, adressez-vous aux services de l’environnement communaux ou aux instances régionales suivantes.
Un pesticide est une substance utilisée pour lutter contre des organismes jugés comme indésirables pour l’homme, les cultures ou les animaux d’élevage. Il s’agit par exemple des herbicides, des insecticides, des fongicides (contre les champignons), etc.
Plusieurs dizaines de pesticides ont été évalués et classés par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) comme cancérigènes certains, probables ou possibles.
Un lien avec les cancers suivants est évoqué : les cancers hématopoïétiques (du sang) comme les leucémies, les cancers de la prostate, du testicule, les tumeurs cérébrales, les mélanomes.
Oui, les pesticides ou les résidus de pesticides se retrouvent dans l’air, dans l’alimentation, dans l’eau, dans les poussières, dans les sols. Ils sont davantage présents dans les zones rurales. Mais sommes-nous tous à risque ?
Les professions agricoles ainsi que les ouvriers travaillant dans la production de pesticides, dans la voirie, dans les chemins de fer ou l’entretien des espaces verts sont particulièrement exposés. Jusqu’à présent, c’est dans le cas d’expositions professionnelles qu’un lien a pu être établi ou fortement suspecté entre certains pesticides et risque de cancer.
La population dans son ensemble est exposée de façon permanente à de faibles doses de différents pesticides et à de nombreuses autres substances contaminant l’environnement. Mais difficile de prévoir ou de mesurer les conséquences de ces mélanges. Leur étude se révèle particulièrement complexe. La question des mélanges (effet cocktail) et des faibles doses est un des enjeux importants de la recherche en prévention et de l’évaluation des risques.
Le glyphosate est commercialisé sous le nom Roundup par la firme Monsanto. Il existe des données limitées indiquant que le glyphosate pourrait être cancérigène pour l’homme. Par contre, son effet cancérigène a été clairement montré sur des animaux de laboratoire. Mais il n’est pas possible d’extrapoler simplement à l’homme les résultats de telles expériences sur l’animal…
Le glyphosate est interdit en Belgique pour l’usage domestique. Il est encore utilisé pour les usages professionnels. Le principe de précaution recommande de ne pas l’utiliser.