Les rayonnements ionisants sont nocifs pour l’organisme et sont d’ailleurs classés par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) en cancérigènes avérés.
Contrairement aux rayonnements non-ionisants, les risques existent dès les plus faibles intensités de rayonnement et ces effets s’accumulent dans le temps. De sorte qu’une exposition prolongée à de faibles doses peut produire les mêmes effets qu’une exposition plus brève à de fortes doses. Les risques dépendent de l’intensité du rayonnement, de la source, de la durée d’exposition, des organes et des tissus exposés.
Les examens d’imagerie médicale sont la source principale d’exposition aux rayonnements ionisants. C’est pourquoi il y a des précautions particulières à respecter lorsqu’on veut faire une radio, un scan ou recourir à l’imagerie médicale en général.
Attention ! Les examens médicaux restent toutefois indispensables pour diagnostiquer des maladies !
Pour les rayonnements non-ionisants, il n’y a pas d’effet cancérigène prouvé.
Le rayonnement non-ionisant n’a pas assez d’énergie pour briser des liaisons moléculaires. Cela signifie, selon les connaissances actuelles et les nombreuses études réalisées, que ces rayons non-ionisants ne peuvent pas provoquer un cancer. Toutefois, un suivi à long terme reste nécessaire pour les technologies d’apparition récente.
Il s’agit notamment :
Les études de qualité sur les rayonnements non-ionisants sont difficiles à réaliser. Cela s’explique notamment par le fait qu’elles doivent couvrir des périodes longues et porter sur des échantillons importants, d’où leur coût très élevé. Qui plus est, les champs électromagnétiques étant présents partout, nous y sommes de toute façon tous exposés. Il n’est pas simple, dans ces conditions, de mettre en évidence l’effet cancérigène éventuel d’un composant spécifique supplémentaire…