Examens de dépistage et diagnostic du cancer de l’utérus

Examens de dépistage et diagnostic du cancer de l’utérus

Dépistage (frottis)

Le médecin généraliste ou le gynécologue effectue un frottis. Celui-ci consiste à prélever des cellules qui se trouvent à la surface du col de l’utérus. Ces cellules sont ensuite examinées en laboratoire afin de repérer d’éventuelles anomalies qui indiquent une possible évolution vers un cancer.

Pour savoir quelle technique de dépistage est adaptée à votre situation personnelle, parlez-en à votre médecin traitant ou gynécologue.

La Flandre organise un dépistage du cancer du col de l’utérus. Un frottis gratuit est proposé tous les 3 ans aux femmes âgées de 25 à 65 ans qui ne présentent pas de risque particulier.

A Bruxelles et en Wallonie, un dépistage organisé est en cours de préparation. En attendant sa mise en place, les femmes entre 25 et 65 ans bénéficient du remboursement complet d’un frottis tous les 3 ans. Celui-ci effectué sur base volontaire.

En savoir plus sur le dépistage :

En fonction de votre lieu de résidence, consultez le site internet de l’organisation responsable :

 

La colposcopie

La biopsie (prélèvement de tissus suspects) est le seul examen qui permet de confirmer le diagnostic de cancer du col de l’utérus. Pour ce faire, le médecin utilise un colposcope.

Un colposcope est une sorte de microscope à loupe binoculaire qui permet l’agrandissement nécessaire pour examiner en détail les parois du vagin et du col de l’utérus. Lors de cet examen, le médecin (gynécologue) badigeonne le col de l’utérus avec des colorants spéciaux (de l’acide acétique et une solution à base d’iode). Ces colorants étant absorbés par les cellules anormales, le médecin pourra mieux les distinguer.

Ensuite, avec une pincette spéciale, appelée biotome, le médecin prélève des fragments de tissus (biopsie) destinés à un examen microscopique.

Les autres examens possibles

Ils visent à détecter le degré d’extension du cancer du col de l’utérus et à savoir si le cancer a envahi de proche en proche d’autres organes (comme la vessie ou le rectum) ou présente des métastases à distance.

Il s’agit de :

    • l’endoscopie (cystoscopie (vessie et urètre), sigmoïdoscopie (colon))
    • la radiographie des voies urinaires (urographie intraveineuse)
    • le scanner
    • l’IRM
    • le PET-scan